Après avoir vivement réagi, avec d'autres associations, au décret du 22 août et à l'appel d'offres sur l'aide aux étrangers en centres de rétention (1), la Cimade a fait connaître ses intentions le 4 octobre, à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire. L'organisation, jusqu'ici seule à intervenir dans ces lieux, continue à refuser le « morcellement de la mission en lots éclatés attribués à des prestataires de services ». Mais, « déterminée à poursuivre son action de défense des étrangers placés en rétention », elle entend « rechercher, avec des associations et organisations non gouvernementales, les conditions permettant la mise en oeuvre d'une mission nationale cohérente assumée conjointement ». Cependant, elle demande au préalable au ministre de l'Immigration de modifier le dispositif prévu par les textes parus au mois d'août. La requête est relayée par une pétition lancée par le Réseau éducation sans frontières (2).
Les associations qui réservaient encore leur décision ont également tranché. France terre d'asile est partante pour cette mission et se déclare « disponible pour agir et coordonner sa future action dans les
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