Rassemblant les représentants des institutions européennes, des gouvernements et des associations, le premier sommet européen des Roms, qui s'est tenu le 16 septembre à Bruxelles (1), a été l'occasion pour les autorités politiques de s'engager à favoriser l'intégration de la population rom. « L'absence de discrimination ne suffit pas », a affirmé le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso. « Nos sociétés doivent offrir aux Roms des moyens réels et pratiques d'améliorer leurs perspectives d'avenir. » Il a rappelé également que si « les principaux moyens d'action sont entre les mains des Etats membres, l'Union européenne peut compléter les efforts au niveau local, régional et national ». De son côté, le vice-président de la Commission, Jacques Barrot, a appelé « à briser le cercle vicieux de la pauvreté des enfants roms ».
Le commissaire européen aux affaires sociales, Vladimir Spidla, a quant à lui suggéré d'adopter « une nouvelle approche européenne » de la question rom qui reposerait sur la coordination des politiques nationales, le contrôle du respect de la législation européenne et la mise en oeuvre des fonds struc
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