Sans attendre, début novembre, les conclusions de la commission Varinard, chargée par la garde des Sceaux de formuler des propositions pour réformer l'ordonnance du 2 février 1945, six organisations - le SNPES (Syndicat national des personnels de l'éducation et du social)-PJJ-FSU, la CGT-PJJ, le Syndicat de la magistrature, l'AFMJF (Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille), le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l'Homme - ont décidé, le 11 juillet, d'exprimer leurs inquiétudes. « Attendre la dernière échéance serait une erreur stratégique énorme », justifie Serge Portelli, vice-président du tribunal de Paris, membre du Syndicat de la magistrature (1). Les organisations, dont la plupart ont déjà été auditionnées, formulant des remarques et des propositions à la commission (2), se sont saisies d'une double occasion : celle du déplacement au parquet de Paris d'André Varinard, qui a entamé une série de visites de terrain, et la publication contestée du décret instituant le fichier Edvige (voir ce numéro, page 48).
« Le débat sur la primauté de l'éducatif n'est absolument pas abordé lors des audition
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