Alors que Nicolas Sarkozy a fixé l'objectif d'une immigration professionnelle représentant 50 % des flux migratoires et que le ministre de l'Immigration se targue d'un « rééquilibrage très net » en faveur de cette voie d'entrée en France depuis qu'il a pris les rênes de son administration (1), le sénateur (UMP) André Ferrand pointe, dans un rapport rendu public le 25 juin (2), plusieurs « difficultés » actuelles à résoudre pour favoriser l'immigration de travail.
Rapporteur du budget sur la mission « immigration, asile et intégration », André Ferrand regrette notamment l'absence d'incitation concrète à la recherche active d'un emploi pour les personnes signataires d'un contrat d'accueil et d'intégration (CAI). En 2006, 61,4 % d'entre elles « déclaraient avoir eu une activité professionnelle avant leur arrivée en France, mais 30,6 % seulement déclaraient en exercer une en France », déplore le sénateur. Pour lui, l'Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) devrait organiser une prise de rendez-vous systématique avec des conseillers de l'ANPE au moment de la signature du CAI.
André Ferrand estime par ailleurs que la politiqu
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