Si bon nombre d'acteurs se félicitent de la dynamique engagée par le « Grenelle de l'insertion » et approuvent nombre de ses objectifs (1), encore faut-il que les moyens suivent et que les promesses soient tenues. « Feuille de route ou marché de dupes ? », s'interroge ainsi l'association nationale Chantier école (2), qui note l'absence d'élément concret de mise en oeuvre des propositions et de référence aux moyens à dégager. D'où son agacement, et sa très grande vigilance sur les suites qui seront données, alors que les ateliers et chantiers d'insertion « croulent sous les injonctions paradoxales » d'une gouvernance morcelée entre l'Etat et les collectivités territoriales et assistent à une diminution significative de leurs financements, « lourde de conséquences » pour leur survie.
L'irritation est également très vive à l'UNML (Union nationale des missions locales, des PAIO et des organismes d'insertion sociale et professionnelle) (3), qui, tout en rappelant qu'elle n'a pas été invitée à participer aux travaux du « Grenelle », relève que la feuille de route méconnaît fortement l'activité et les résultats des missions locales. Ces dernières
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