Faut-il voir dans le contrat d'autonomie prévu par le plan « Espoir banlieues », pour lequel l'appel d'offres a été clos le 28 avril dernier, « une défiance envers les acteurs du service public de l'emploi ? », s'interroge l'Union nationale des missions locales, des PAIO et des organismes d'insertion sociale et professionnelle (UNML) (1). Comme les autres acteurs des missions locales (2), elle regrette que le gouvernement ait préféré lancer un appel d'offres ouvert au secteur marchand au lieu de solliciter les missions locales, pourtant pleinement compétentes pour mettre en oeuvre ce contrat. L'Union souhaite, pour le moins, que les actions entreprises dans ce cadre soient complémentaires et s'articulent avec le suivi assuré par les missions locales. « Près de 180 000 jeunes habitant en zone urbaine sensible ont été reçus en entretien individuel par leur réseau et un quart ont trouvé au moins un emploi », rappelle-t-elle.
Reste le problème, non anticipé, de la concurrence entre le contrat d'autonomie et le CIVIS (contrat d'insertion dans la vie sociale), qui s'adressent au même public. « Le signataire d'un contrat d'autonomie pourra toucher jusqu'à 1 80
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