Une première depuis leur mobilisation de 2001 sur la réduction du temps de travail. Les deux syndicats représentatifs des travailleurs sociaux pénitentiaires - l'UGSP (Union générale des syndicats pénitentiaires)-CGT et le Snepap (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire)-FSU - ont décidé, le 29 avril, d'une mobilisation de grande d'ampleur. Dans une soixantaine de départements, les travailleurs sociaux de l'administration pénitentiaire, dotés d'un « statut spécial » qui leur interdit le droit de grève, ont décidé d'exercer leurs missions a minima. « Seuls les cas d'extrême urgence seront traités et les rapports concernant les aménagements de peine seront plus que succincts », expliquent les deux organisations syndicales.
Les raisons de ce mouvement ? « L'absence de revalorisation indiciaire de la filière depuis 1977, alors que la rémunération de la hiérarchie a, elle, été reconsidérée à la hausse deux fois en cinq ans » et que les missions des travailleurs sociaux augmentent et se complexifient au rythme des réformes législatives. Un projet de réforme statutaire récemment présenté par l'administrati
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