Après presque dix ans de fonctionnement, le Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (FCAATA) a permis de répondre aux situations les plus graves identifiées par le législateur. Toutefois des limites importantes d'accès au mécanisme de « préretraite amiante » sont apparues, raison pour laquelle le ministre du Travail a demandé à l'ancien député (PS) Jean Le Garrec de lui faire des propositions de réforme du dispositif, afin notamment de le recentrer sur les personnes ayant été réellement exposées. Son rapport, qui rappelle que 2 500 décès professionnels sont liés à l'amiante chaque année, a été rendu public le 24 avril (1).
L'auteur souhaite avant tout « attirer l'attention des pouvoirs publics et de tous les acteurs sur la nécessité d'une nouvelle mobilisation, pas seulement autour des conditions de travail mais bien sur l'ensemble du dossier de l'amiante ». Il est « indispensable, insiste-t-il, de produire un effort de prévention très important qui passe d'abord par un respect strict de la réglementation ». Il convient, selon lui, d'« appréhender l'ensemble du champ relatif à l
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