Définissant la prévention comme « la gestion active de son patrimoine santé », le rapport du député (UMP) du Pas-de-Calais, André Flajolet, appelle l'Etat à définir une « politique nationale de prévention aux objectifs clairs » (1). Les conclusions de la mission sur les inégalités de santé confiée en octobre 2007 au parlementaire, associées notamment à celles des états généraux de l'organisation de la santé et du rapport « Larcher » sur les missions de l'hôpital (2), serviront à nourrir le projet de loi sur la modernisation de l'organisation de la santé qui doit être présenté à l'automne.
Selon l'auteur, le système de santé français serait un « accélérateur d'inégalités sanitaires ». Une position qu'il justifie par « trois éléments révélateurs de disparités de santé » : « une morbidité prématurée évitable élevée », « des dépenses de santé non maîtrisées », « une prévention en population générale qui creuse les écarts, au détriment des plus éloignés de la conscience du soin préventif ou de sa possibilité ». Il dénonce également la « juxtaposition non ordonnée de structures traitant de prévention sanitai
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