« Durant les quatre années qui suivent la fin de leur placement, les jeunes filles aux parcours de vie compliqués que nous recevons connaissent une période d'extrême fragilité. En particulier, lorsqu'elles ne bénéficient pas du soutien de leur famille, qu'elles ne travaillent pas et n'ont pas droit au RMI, elles encourent divers risques, y compris de prostitution », affirme Nathalie Guimard, éducatrice spécialisée à la Villa Préaut (1), qui accueille des adolescentes de 15 à 21 ans. Consciente de « l'immaturité sociale et financière » dans laquelle se trouvent nombre d'ex-placées, pourtant censées, après un contrat jeune majeur, voler de leurs pro-pres ailes, l'équipe a cherché à adoucir le passage délicat du foyer vers « la vraie vie ». La Villa Préaut, qui dépe
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?