Sous la pression des associations familiales et de consommateurs, l'Etat renonce à se désengager du financement des tarifs sociaux de la SNCF, et notamment de la carte « famille nombreuse » dont trois millions de personnes sont titulaires sur un potentiel de sept millions.
Prise le 4 avril dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (1), la décision de supprimer le financement des tarifs sociaux visait à soulager le budget de l'Etat (2). Il était prévu que la SNCF les remplace par de nouvelles offres commerciales, mises en oeuvre à partir de 2009, avait ensuite précisé le secrétaire d'Etat chargé des transports, Dominique Bussereau.
Le 11 avril, le président de la République a fait machine arrière en annonçant non seulement le maintien de la carte « famille nombreuse » - « avec l'ensemble des avantages qui y sont aujourd'hui associés » - mais aussi sa possible extension à d'autres « situations familiales dignes d'intérêt [qui] ne sont pas prises en compte par le système actuel, en particulier les familles monoparentales ou les familles modestes ayant moins de trois enfants » (3).
La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Moran
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