Ambiance tendue parmi les associa tions professionnelles et les syndicats de la protection judiciaire de la jeunesse, le 15 avril, au moment où la garde des Sceaux installait la commission « Varinard » sur la réforme de l'ordonnance de 1945 (voir ce numéro, page 5). Ne figurant pas parmi les membres du groupe de travail, ils devront se contenter de se faire entendre par le biais des auditions ou de leurs contributions. En signe de désapprobation, six organisations ont refusé de participer à cette séance officielle.
Malgré plusieurs requêtes, comme celle des associations du secteur habilité (Uniopss, Unasea et Citoyens et justice) qui avaient, en vain, sollicité la garde des Sceaux le 14 février, les représentants des professionnels « chargés au quotidien de l'application de ce texte » ne participeront pas à la commission, se désole l'UNSA-SPJJ (Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse). Alors qu'il « n'est pas hostile » à la réécriture de l'ordonnance de 1945, sous réserve qu'elle en respecte les valeurs fondamentales, et partage le souhait « de rendre ce texte plus lisible, plus accessible », le syndica
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