Une manière, explique l'UNSA-SPJJ (Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse), d'exprimer le « profond malaise » qui traverse la protection judiciaire de la jeunesse et le sentiment amer de ne pas être écouté : fait plutôt rare, l'organisation syndicale a boycotté le comité technique paritaire central de la PJJ du 3 avril. Comme d'ailleurs le SNPES (Syndicat national des personnels de l'éducation et du social)-PJJ-FSU.
Parmi ses nombreuses préoccupations : les projets de réorganisation territoriale de l'administration, officiellement non validés, mais qui « provoque une onde de choc » à tous les échelons, sans qu'une « communication rigoureuse et précise » ait été effectuée sur les conséquences de cette restructuration sur les personnels, regrette-t-elle dans une déclaration préliminaire à l'intention de la direction. Outre la situation des établissements pénitentiaires pour mineurs, qui, selon elle, font face à un manque d'anticipation des moyens nécessaires à leur fonctionnement, la mise en oeuvre des nouveaux établissements de placement éducatif (EPE) constitue une autre source d'inquiétude. Créés par le décret de structuration ju
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