Une « xénophobie d'Etat ». C'est sans ambages la manière dont les organisations du collectif « Uni(e)s contre l'immigration jetable », le Réseau éducation sans frontières et les collectifs de sans-papiers qualifient les politiques d'immigration menées depuis 2002. Des politiques qui entraînent le « déni du droit d'asile », des attaques contre l'aide médicale de l'Etat, la restriction du droit d'entrée et de séjour des étrangers, qui « criminalisent la solidarité » et « appellent à la délation les travailleurs des services publics et sociaux, les inspecteurs du travail ». Pour réclamer « une autre politique de l'immigration », respectueuse des droits fondamentaux et des engagements internationaux de la France, les organisations appellent à manifester le 5 avril dans plusieurs villes de France, dont Paris, Lyon, Marseille et Toulouse.
Dans ce contexte de protestation générale, l'ANAFE dénonce tout particulièrement « l'externalisation » des contrôles aux frontières par des officiers de liaison des Etats membres dans les pays tiers, par la mise en oeuvre de « visas de transit aéroportuaire » ou encore par des sanctions imposées aux transporteur
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?