Je ne conteste pas l'objectif, je m'interroge sur son actualité. On ressort ce thème de manière incantatoire, en niant ce qui a été fait depuis 1992, année lors de laquelle le traitement en temps réel des affaires par le parquet a commencé dans la Seine-Saint-Denis, grâce à l'implication de l'institution scolaire et des magistrats, avant d'être généralisé. En 1980, le parquet n'avait que deux réponses à apporter en matière de justice des mineurs : classer sans suite ou poursuivre. Aujourd'hui, il dispose d'une palette de huit réponses, dont la composition pénale, mais surtout le défèrement au tribunal après la garde à vue - qui a concerné un mineur sur deux à Bobigny l'an dernier - et le jugement par le tribunal sur présentation immédiate, sans instr
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