Depuis le 1er mai 2006, le congé de présence parentale permet à son bénéficiaire de rester aux côtés de son enfant âgé de moins de 20 ans atteint d'une maladie ou d'un handicap ou encore victime d'un accident présentant le caractère d'une particulière gravité et nécessitant une présence soutenue de ses parents et des soins contraignants. Dans ce cadre, l'intéressé a droit à un « compte crédits jours » de 310 jours ouvrés (soit 14 mois environ), à prendre sur une période maximale de trois ans correspondant à la durée du traitement déterminée par le médecin qui suit l'enfant. Il est alors indemnisé par une allocation journalière de présence parentale (AJPP) attribuée sans condition de ressources ni de durée d'activité antérieure (1). La caisse nationale des allocations familiales (CNAF) diffuse aujourd'hui un « suivi législatif » sur ce sujet, insistant notamment sur les règles de non-cumul de l'AJPP avec d'autres prestations et sur la possibilité pour l'intéressé de bénéficier de nouveau de ce droit en cas de nouvelle pathologie, de rechute ou de récidive.
La circulaire rappelle tout d'abord que l'AJPP n'est pas cumulable avec un cer
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