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Les parents, responsables, victimes ou partenaires ?

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Les parents sont de plus en plus systématiquement pointés du doigt lorsqu'il est question de délinquance juvénile et une kyrielle de dispositifs a été créée en vue de les responsabiliser en cas de dérapage de leurs enfants. Les familles ne sont pourtant pas les seuls acteurs de la socialisation des jeunes et, si responsabilité il y a, elle ne peut être que partagée. Face à des parents en perte de légitimité, souvent accablés par les difficultés socio-économiques, nombre d'acteurs appellent à un accompagnement plutôt qu'à une sanction.

« Etre parent d'enfant délinquant n'a vraiment rien d'enviable. Cela signifie être harcelé par les huissiers, sans cesse convoqué par les juridictions. Il y a peu de bénéfices secondaires... hormis dans de rares cas, très particuliers, de parents pouvant profiter de la délinquance de leurs enfants », tient à rappeler François Sottet, premier substitut du procureur au tribunal de grande instance de Paris en charge du parquet des mineurs. « Les parents ont, par ailleurs, en général un désir sincère de réussite pour leurs enfants », affirme l'ancien juge des enfants, également passé par

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