Comme de coutume, la Cour des comptes fait état, dans son rapport public annuel présenté le 6 février (1), de la bonne ou mauvaise utilisation des deniers publics et, à partir d'exemples concrets, passe au crible la mise en oeuvre de certaines politiques publiques. Cette année, elle a choisi de s'attaquer notamment à l'accompagnement des chômeurs, dont elle réclame une amélioration, et au Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) dont le champ d'intervention est, selon elle, trop restrictif pour être réellement efficace.
Pour les juges de la rue Cambon, pas de doute : la fusion de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) et des Assedic, prévue par la récente loi relative à la réforme du service public de l'emploi (2), doit, « dans son contenu et ses modalités, être avant tout inspirée par l'amélioration du service rendu aux demandeurs d'emploi ». Déjà en 2006, dans un rapport consacré à l'évolution de l'assurance chômage (3), la Cour des comptes dénonçait « un système qui impose au demandeur d'emploi des allers-retours entre l'Assedic qui inscrit sur les listes et qui
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