Le sujet préoccupe les acteurs de l'insertion depuis que la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), entrée en vigueur il y a deux ans, retient comme principal indicateur de performance des structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) le taux de retour à l'emploi durable six mois après la sortie de la structure. Un taux fixé à 20 % pour les ateliers et chantiers d'insertion dans les projets de loi de finances pour 2007 et 2008 (1). Si tout le monde s'accorde sur l'importance de vérifier le bon usage des fonds publics par les associations, comment néanmoins apprécier leur coût réel sans tenir compte de la globalité de leur action sur leurs bénéficiaires et sur les territoires ? La question revient sur la sellette au moment où la délégation générale à l'emploi et à la f
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