« Mon nom est Karim, je suis sans papiers. Je travaille dans la sécurité depuis cinq ans. Mon patron m'a mis à la porte du jour au lendemain parce que je travaillais avec une fausse carte. A-t-il le droit ? » « Mon beau-frère Youssouf dit qu'il paraît qu'on peut maintenant être régularisé si on a un travail. Est-ce que c'est vrai ? Comment il faut faire ? » Ces interrogations sont citées dans une brochure de quatre pages réalisée au sein du collectif Uni(e)s contre l'immigration jetable par plusieurs syndicats (1), des collectifs de sans-papiers et des associations, qui ont planché sur la question des salariés sans papiers depuis juillet dernier (2).
Ce document, qui sera diffusé par les organisations syndicales dans le cadre d'une campagne intitulée « sans papiers... et travailleurs », vise à inciter les salariés sans titre de séjour à agir collectivement pour défendre leurs droits, et à « populariser » la cause des sans-papiers parmi les salariés et les syndiqués. Un deuxième document d'information est d'ailleurs en préparation à destination de ces derniers. « Beaucoup d'étrangers en situation irrégulière ont un sentiment de culpabilité et
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