Lorsqu'un éducateur a demandé à cette adolescente présentant des troubles anorexiques sur le point de quitter l'Unité éducative et thérapeutique (UET) (1), ce que celle-ci lui avait ap-porté, la jeune fille n'a pas hésité : « Six kilos ! » Une façon de dire qu'elle avait simplement retrouvé... le goût de vivre. Créé en 2004, le dispositif de l'Association départementale des pupilles de l'enseignement public (ADPEP) 21 a été conçu pour accueillir en internat six jeunes de 13 à 20 ans relevant de la protection de l'enfance de la Côte-d'Or (2) et dont les problématiques, au croisement de l'éducatif et du psychiatrique, restent sans solution. « Le tryptique de départ, c'est l'adolescence, la pathologie et un
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