Actualités sociales hebdomadaires : Tout en travaillant sur le mal-logement à la Fondation Abbé-Pierre, vous avez soutenu, en 2006, une thèse sur les groupes tsiganes en France qui vient de sortir en librairie (2). Qu'est-ce qui vous a conduit à vous intéresser plus particulièrement à cette population ?
Christophe Robert : Au début, le hasard. J'étais lycéen, je voulais me rendre utile, j'ai été orienté vers des familles de Gitans sédentarisés dans la Seine-Saint-Denis qui souhaitaient que leurs enfants bénéficient d'un soutien scolaire. Et de fil en aiguille, je me suis interrogé sur ces groupes qui vivent en France depuis longtemps, au milieu de la population mais sans se fondre
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