« A tous les harkis envers qui la France a une dette, je dis, au nom de la République, que la France leur doit réparation », a insisté Nicolas Sarkozy le 5 décembre à l'Elysée, devant des représentants d'associations d'anciens combattants d'Afrique du Nord et de rapatriés harkis.
Cette réparation prendra la forme d'un soutien particulier aux enfants de harkis « dont les parents ont servi la France, qui ont dû fuir leur pays et que la métropole a si mal accueillis ». Le gouvernement mobilisera ainsi, en leur faveur, « tous les moyens » en termes de formation ainsi que d'accès à l'emploi, au logement et à la fonction publique, a promis le chef de l'Etat. « Je souhaite les voir plus nombreux aux postes de responsabilité administratifs, économiques, politiques, médiatiques », a-t-il ajouté sans donner plus de précision mais en balayant par avance les éventuelles critiques sur cette « discrimination positive ».
La réparation promise par le président de la République sera également financière. Nicolas Sarkozy a rappelé à cet égard que le gouvernement a demandé au Conseil économique et social « d'étudier l'ensemble des questions financières concr
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