« La gouvernance régionale et territoriale est aujourd'hui d'une telle complexité que sa gestion absorbe une bonne partie de l'énergie des acteurs du système de santé, à l'heure où pourtant, la démographie des professionnels de santé a tendance à fléchir. » C'est dans ce contexte que la Conférence nationale de santé (1) présente huit critères pour déterminer l'intérêt de la mise en place des agences régionales de santé (ARS), appelées à remplacer les actuelles agences régionales de l'hospitalisation (ARH) en 2009. Le Premier ministre, François Fillon, vient en effet d'annoncer qu'il présentera « l'été prochain » un projet de loi sur l'accès aux soins doté d'un volet consacré aux ARS.
Aujourd'hui, explique la Conférence nationale de santé, « la segmentation des domaines, des compétences, des financements rend la gouvernance régionale d'une complexité écrasante pour ceux qui en sont les acteurs », par exemple : public/privé, hospitalier/ambulatoire, sanitaire/médico-social, curatif/préventif/ palliatif... « Dans le même temps, la volonté de mettre le patient, l'usager au centre du dispositif a mis en évidence le caractère souvent tr�
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