En octobre dernier, le comité d'orientation restreint (COR) soumettait à la garde des Sceaux ses premières propositions pour l'élaboration de la future loi pénitentiaire (1). Faute de temps, il n'avait pu se prononcer sur les missions du service public pénitentiaire et de ses personnels. C'est désormais chose faite puisque, le 19 novembre, le comité a rendu à Rachida Dati un rapport final plus détaillé (2). Toutefois, souligne le document, « [le COR] ne prétend pas avoir embrassé l'ensemble des problématiques posées par la condition pénitentiaire en France, conscient de la nécessité d'approfondir et de compléter sa réflexion sur les évolutions ou enjeux que plusieurs des préconisations retenues sous-tendent ».
Après avoir rappelé les missions du service public pénitentiaire, le COR insiste notamment sur « l'indispensable implication de l'ensemble des personnels pénitentiaires dans la nouvelle approche de la peine », ce qui impose, selon lui, « une intensification de leur formation et l'ouverture de celle-ci à des disciplines nouvelles ». Il estime ainsi que la formation initiale des personnels du service publi
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