Parallèlement à la mise en oeuvre du droit au logement opposable, « je souhaite qu'une action complémentaire soit menée avec détermination contre les immeubles en état d'insalubrité, dans lesquels sont trop souvent hébergées dans des conditions innommables des personnes à la recherche d'un logement », déclare la ministre du Logement dans une lettre adressée le 14 novembre aux préfets et qui, comme prévu, détaille les modalités de mise en oeuvre du « plan d'action contre l'habitat indigne et les marchands de sommeil » qu'elle avait annoncé quelques jours plus tôt (1). « Il n'est pas acceptable que de telles situations subsistent alors même que les arrêtés de police frappant ces immeubles ont pour objet d'obliger les propriétaires - ou les exploitants d'hôtels meublés - à effectuer les travaux prescrits, et héberger ou reloger les occupants », poursuit Christine Boutin. Des arrêtés qui ne sont pas exécutés alors que les outils nécessaires à leur exécution existent, déplore-t-elle.
La ministre rappelle donc aux préfets - autorités de police en matière d'insalubrité - que, en application d'une circulaire de politique pénale que vient
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