« Working poor » : des personnes placées dans la pauvreté malgré leur activité professionnelle. Mise en évidence aux Etats-Unis à la fin des années 80, c'est seulement en 2000, lorsque l'INSEE évoque pour la première fois l'existence en France de 1 300 000 « travailleurs pauvres » (1), que la notion de « pauvreté active » s'invite dans le débat hexagonal. Un réveil rude tant il paraissait évident que cette forme particulière de la misère restait confinée aux pays anglo-saxons et que le modèle social français constituait un rempart. C'est pourquoi, explique Julien Damon, chef du département « Questions sociales » au Centre d'analyse stratégique
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