« En raison du caractère multidi mensionnel de la pauvreté, il n'y a pas une carte de France de la pauvreté, mais autant de cartes que d'indicateurs sélectionnés », affirme le Secours catholique dans ses Statistiques d'accueil 2006, rendues publiques le 8 novembre (1). Cette année, l'association a choisi de mettre l'accent sur les inégalités territoriales de la précarité liées au croisement de nombreux facteurs et de montrer ainsi les limites de la seule approche monétaire nationale de lutte contre la pauvreté. A cet égard, l'action politique de proximité est essentielle, souligne Gilbert Lagouanelle, directeur de l'action France et institutionnelle. Mais encore faut-il, selon lui, que les territoires les plus pauvres ne soient pas laissés à l'abandon et qu'il y ait un rééquilibrage des moyens humains et financiers vers les zones et les personnes les plus fragiles. On ne saurait en effet accepter « la ségrégation spatiale et humaine entre les territoires riches et pauvres ».
En 2006, l'âge moyen des 1 550 000 personnes rencontrées par les équipes du Secours catholique (dans 667 400 situations) dépasse légèremen
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