« Cette loi comporte de telles lacunes et crée tellement plus de problèmes qu'elle n'en résout qu'on peut se demander si, plutôt que de travailler à ses décrets d'application, il ne vaudrait pas mieux préparer un nouveau texte plus réaliste. » La question est posée par l'association Famidac (1) et vise le texte qui institue un statut « salarié » pour les accueillants familiaux (2). Il est vrai qu'il s'agit d'un article glissé par un amendement sénatorial dans la loi DALO du 5 mars 2007, élaboré et discuté dans l'urgence comme l'ensemble du texte.
L'objectif était louable puisqu'il s'agissait à la fois de « diversifier les formes de prise en charge des personnes âgées dépendantes et des adultes handicapés » et d'offrir « un véritable statut » aux accueillants familiaux, plus ou moins inspiré de celui des assistants familiaux. Dans la pratique, après deux réunions de concertation organisées à la direction générale de l'action sociale les 29 mars et 14 septembre, le texte semble « inapplicable en l'état » à Famidac, et son point de vue apparaît largement partagé par les autres organisations consultées, dont l'Uniopss.
Parmi les points soul
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