Pour mener l'une de ses missions au sein du gouvernement Fillon - réduire d'un tiers en cinq ans le taux de pauvreté -, Martin Hirsch a sollicité les associations d'une manière qu'elles ont jugée un peu abrupte et inappropriée.
Le 1er octobre, il a en effet proposé à une trentaine d'organisations - associations, mais aussi partenaires sociaux, organisations représentantes des collectivités territoriales et instances consultatives - de signer un engagement commun de réduction de la pauvreté. Un objectif pour la première fois affiché par l'Etat, qui est la traduction de l'une des préconisations du rapport remis en 2005 par la commission « Familles, pauvreté, vulnérabilités » dont il assurait la présidence. Les associations, comme les partenaires sociaux, ont refusé d'apporter leur « blanc-seing » à un texte qui ne relevait pas de leur responsabilité. « Chacun doit signer ses propres engagements. Ces derniers peuvent être convergents sans être les mêmes », explique Véronique Davienne, déléguée nationale adjointe d'ATD quart monde. Au-delà du principe, certains ont particulièrement dénoncé l'insuffisanc
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