« Des évaluations circulaient, mais il n'y avait pas d'estimation globale », argumente Philippe Calmette, directeur général de la Fegapei (Fédération nationale des associations de parents et amis employeurs et gestionnaires d'établissements et services pour personnes handicapées mentales) (1), en présentant le 5 septembre un chiffre qui peut surprendre par son ampleur. « Il faudrait créer 117 000 places en établissements et services pour répondre aux besoins des enfants et adultes actuellement «sans solution». Soit un tiers de plus par rapport aux 370 000 places existantes, avec une priorité pour les personnes autistes et polyhandicapées. Ce total est le résultat d'un gros travail d'analyse, à partir des données disponibles à la CNSA [caisse nationale de solidarité pour l'autonomie], dans les conseils généraux, dans les services de l'Etat, chacun pour les structures qu'il finance, et après vérification auprès des pouvoirs publics comme des associations de terrain. »
Au moment où il s'agit de traduire dans les faits les principes énoncés par la loi du 11 février 2005, cette généralisation d'un accompagnement adapté, à domicile ou en établi
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