« Que de préventions ne devaient-elles pas vaincre ! Les chefs de service craignaient leur intrusion dans le fonctionnement des ateliers ; les ouvrières redoutaient la sévérité de nouvelles surveillantes. Aucune de ces craintes ne se réalisa », lit-on, en novembre 1917, dans la revue Le Pays de France, qui salue l'arrivée - « il y a quelques semaines à peine » - des surintendantes dans les usines en guerre. Fraîchement émoulues de l'Ecole (privée et laïque) des surintendantes d'usine, qui a ouvert ses portes le 1er mai précédent, ces nouvelles recrues sont décrites comme les « associées morales et sociales » des directeurs. Elles ont pour mission de décharger les intéressés du souci de suivre leur personnel féminin - soit aussi de les prémunir, autant que possible, d'éventuels conflits sociaux - et d'aider les « muniti
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