La gestion d'un service des visas représente aujourd'hui un véritable « casse-tête », estime le sénateur (UMP) de Haute-Loire, Adrien Gouteyron, dans un rapport rendu public le 28 juin et rédigé au nom de la mission « action extérieure de l'Etat » (1).
Dans le collimateur du parlementaire, en particulier : la fraude sur les documents nécessaires pour obtenir un visa, qu'il n'hésite pas à qualifier d'« endémique ». Et le rapporteur de citer l'exemple de pays tels que le Sénégal, la Côte-d'Ivoire, les deux Congo, le Togo, Madagascar ou les Comores, dans lesquels « 30 à 80 % des actes vérifiés sont frauduleux », principalement en matière d'état civil. Or, selon lui, les consulats ont beau alerter sur le phénomène, les administrations sur le territoire national n'en tiennent pas forcément compte, recevant les informations « avec trop de naïveté et de légèreté ». Le sénateur évoque à cet égard le cas du consulat de Pointe-Noire (Congo), où il a constaté « de nombreux exemples de regroupement familial d'enfants [accordés alors même qu']il avait été démontré que le lien de filiation avait été falsifié » (2).
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