Auparavant copilotes avec l'Etat de la politique d'insertion des allocataires du RMI, les départements en ont la responsabilité exclusive depuis le 1er janvier 2004. Leurs pratiques ont-elles évolué depuis cette date ? Une enquête menée au dernier trimestre 2006 par la DREES avec le concours de l'ADF (Assemblée des départements de France) examine la question (1) et vient compléter les analyses antérieures, du moins sur les moyens mis en oeuvre (2).
Tout d'abord, 92 % des conseils généraux sont désormais dotés d'un programme départemental d'insertion (PDI), neuf sur dix d'entre eux l'ayant adopté depuis la décentralisation. Les retardataires en ont presque tous un en projet. Dans la quasi-totalité des cas, de nombreux partenaires ont contribué à la préparation du PDI : l'ANPE et la DDTEFP (direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle) neuf fois sur dix, le secteur de l'IAE (insertion par l'activité économique), les associations et les collectivités locales sept fois sur dix, les PLIE (plans locaux pour l'insertion et l'emploi) cinq fois sur dix. Les bénéficiaires eux-mêmes
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