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Lutte contre la récidive : associations et syndicats défendent la spécificité de la justice des mineurs

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« Ce texte constitue une régression en faisant de l'emprisonnement la pierre angulaire de la réponse pénale. » L'Uniopss estime, dans un document d'analyse qu'elle vient d'adresser à la commission des lois du Sénat, que l'instauration de peines minimales en cas de récidive légale, dans le cadre du projet de loi sur le renforcement de la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs (1), constitue une entorse aux principes fondamentaux du droit pénal.

L'organisation s'interroge sur la pertinence d'une nouvelle réforme de l'ordonnance du 2 février 1945 en l'absence d'évaluation des mesures existantes (2). Rappelant le principe du primat de l'éducatif sur la sanction pénale, elle craint que « les peines planchers ne soient, au final, un facteur de récidive ». Approuvant les arguments de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille contre l'abaissement de la majorité pénale (3), elle souligne que « la sanction peut permettre la réhabilitation et la réinsertion du mineur délinquant, même récidiviste, dans la société, à condition d'être corrélée avec un accompagnement éducatif structurant ».

Des associations aux syn

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