« Les capacités en termes de réflexion, d'orientation spatio-temporelle, de comportement et de communication semblent constituer les éléments les plus discriminants dans la scolarité suivie », conclut une enquête sur la trajectoire des enfants handicapés menée à la fin 2004, juste avant l'entrée en application de la loi du 11 février 2005 réaffirmant leur droit à la scolarisation (1).
Assez logiquement, les informations collectées auprès de plus de 2 500 enfants montrent un lien fort entre la situation scolaire et le type de handicap. Les enfants intégrés dans une classe ordinaire souffrent principalement d'une déficience motrice, viscérale, esthétique ou fonctionnelle, et cette caractéristique se renforce avec l'âge. Les enfants accueillis en établissement médico-éducatif (EME) sont plus souvent atteints d'une déficience intellectuelle, psychique ou de l'association des deux. Les enfants qui fréquentent une classe spécialisée en établissement ordinaire sont plus proches des seconds que des premiers.
La scolarisation en milieu ordinaire diminue aussi avec l'avancée en âge, avec deux seuils qui infléchissent les par
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?