Lors d'un déplacement le 22 juin au tribunal de grande instance de Bobigny, Rachida Dati s'est engagée à agir pour une justice « ferme et humaine », « moderne et qui s'adresse à tous ». La ministre de la Justice a ainsi assuré de sa fermeté dans la lutte contre la récidive, notamment celle des mineurs à l'égard desquels elle entend mettre en application « un principe simple : «une infraction - une réponse» » (1). Elle a également émis l'idée d'expérimenter la dissociation des fonctions des juges des enfants : « Pourquoi ne pas dédier certains juges pour enfants au jugement des mineurs délinquants alors que les autres seraient dédiés au traitement de l'enfance en danger ? » Dans cet esprit, la garde des Sceaux estime nécessaire de revoir l'ordonnance du 2 novembre 1945 relative à l'enfance délinquante « non pas pour l'assouplir, non pas pour la durcir, mais pour la rendre plus lisible et plus cohérente ». Et d'ajouter que « la justice des mineurs deviendra [ainsi] plus rapide et plus efficace ». En outre, elle engagera, dès 2008, une campagne de recrutement de psychologues pour soutenir et conforter l'action des éducateurs dans les structures o
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