Une poignée d'abord, quelques dizaines ensuite, puis une centaine... A partir de la fin des années 90, le nombre de mineurs isolés arrivant dans le Nord, chassés de leur pays par la guerre ou la misère, s'emballe. Confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), ceux repérés dans la métropole lilloise se retrouvent au foyer de l'enfance de Lille. Au final, « en 2001 et 2002, nous réalisions de 200 à 250 accueils de mineurs étrangers isolés par an », assure Jean-Paul Carpentier, son directeur. Si beaucoup fuguaient, la situation ne pouvait perdurer. « Habilité pour 85 places, le foyer comptait 130 à 140 jeunes et la mission traditionnelle ne pouvait plus être remplie. Le département a alors affir
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