L'enfant est une personne, c'est désormais bien connu. Le professionnel, aussi. Comme toute personne, il ne peut « se coltiner quotidiennement la misère sociale et psychique sans éviter l'usure », souligne le psychologue clinicien Christian Danabé, responsable de l'équipe du département sociojuridique de la défenseure des enfants (1). Penser le contraire serait faire preuve d'une « hallucination positive », renchérit son confrère Jean-Paul Vidit, qui anime un groupe d'intervenants en toxicomanie. « Vivre des situations difficiles n'est pas facile... », résume-t-il. Et ce, que l'on soit en première ligne ou dans une position de relatif retrait par rapport à la brutalité de
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