Pour Alain Mercuel, psychiatre et chef de service de l'équipe d'appui « Santé mentale et exclusion sociale » (SMES) du centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris (1), définir l'activité d'une équipe mobile de psychiatrie travaillant auprès des publics de la rue représente une gageure, tant ses facettes ou ses lieux d'exercice sont multiples. « Nous sommes situés dans un espace qui n'est rempli ni par le social ni par le médical, explique-t-il. A partir de là, nous essayons de rapprocher les deux mondes et de les faire se connecter autour de la personne afin de l'amener au soin. »
Partie intégrante du réseau Psychiatrie-Précarité créé en 1999 par la direction des affaires sanitaires et sociales de Paris (DASS) afin de coordonner les réponses médicales et sociales apportées aux personnes sans domicile fixe, le
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