Mandaté par le fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie, l'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (IRDES) rend compte, dans une récente étude (1), de l'évolution du prix et du contenu des contrats souscrits par les bénéficiaires de l'aide à l'acquisition d'une couverture complémentaire santé. Pour mémoire, cette aide est réservée aux personnes dont les revenus vont jusqu'à 20 % au-dessus du plafond en vigueur pour la couverture maladie universelle complémentaire (2).
Selon l'institut, « malgré une montée en charge régulière, le dispositif ne concernait un an après qu'un peu plus de 200 000 personnes. Résultat bien en deçà des deux millions de personnes visées par la mesure et annoncés par le gouvernement lors de sa mise en oeuvre » le 1er janvier 2005. L'une des explications avancées par l'IRDES : le niveau « relativement élevé » du reste à charge sur le prix des contrats au regard des revenus des ménages éligibles. En effet, le montant de la participation financière des ménages souscripteurs, après le bénéfice de l'aide, s'élève à « pr
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