Depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale, il ne s'agit plus de débattre de l'opportunité de l'évaluation : c'est désormais une obligation. Reste à cerner les finalités de la démarche et les modalités de sa mise en oeuvre, ce qui suscite de multiples questionnements dont témoigne cet ouvrage issu pour l'essentiel d'un séminaire co-organisé en 2004-2005 par la chaire « travail social » du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et le Groupe de recherches d'Ile-de-France (GRIF). Si la construction d'indicateurs permettant d'objectiver une réalité pour la mesurer est une étape indispensable, l'évaluation ne saurait se réduire à une « métrologie du social », défend Jean-Pierre Hardy, responsable du bureau de la réglementation budgétaire et comptable à la direction générale de l'action sociale. Il faut ensuite interpréter lesdits indicateurs, c'est-à-dire émettre un jugement de valeur sur l'adéquation entre les objectifs et les effets de l'action, afin de répondre au mieux aux besoins des publics concernés.
Ce souci d
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