Les propositions des organisations syndicales de « nouveau statut du salarié » et de « sécurité sociale professionnelle » sont à considérer « avec intérêt ». Mais dans cette période de précarité croissante de l'emploi et de durcissement des conditions d'indemnisation du chômage, ce système doit être ouvert à tous, y compris aux chômeurs non indemnisés, aux travailleurs à temps partiel imposé, aux intermittents, aux primo-demandeurs d'emploi, aux étudiants et aux stagiaires, aux allocataires des minima sociaux... Dix organisations, dont des associations de chômeurs et de précaires ((1)), sont les premières signataires d'une plate-forme « pour une garantie de revenu et la continuité des droits », qui devait être débattue le 17 mars au cours d'un forum.
Pour elles, un « statut de vie sociale et professionnelle » devrait assurer, dans tous les cas, un « revenu individuel décent ayant au minimum pour référence le SMIC revalorisé », avec les « droits sociaux afférents (formation de son choix, points de retraite, progression de carrière...) ». Tout cela n'étant « conditionné ni à des critères imposés d'employabilité ni à des démarches
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