« La France ne comprend pas sa jeunesse et ne parvient pas à l'inclure. Notre pays ne parvient pas à créer pour elle des perspectives qui permettent de formuler des projets de vie, il ne sait plus s'adresser à elle. » C'est un constat en forme de plaidoyer que l'Union nationale des missions locales (UNML) (1), qui rassemble les présidents et administrateurs de ces structures, a présenté le 6 mars. Estimant que la question n'occupe pas la place qui doit lui revenir dans les débats actuels, elle a formulé cinq questions aux candidats à la présidentielle, leur demandant de se prononcer sur la prévention, l'accompagnement individualisé, ou encore la sécurisation des parcours.
Emploi, formation, mobilité, ressources, logement, santé... Les facteurs de précarisation des jeunes se cumulent en effet, comme l'atteste un diagnostic effectué par l'UNML à partir de l'observation du parcours de plus d'un million de jeunes accompagnés par les structures en 2006. Parmi eux, moins de la moitié étaient inscrits à l'ANPE et 11 % étaient indemnisés, à un faible niveau. Nombreux à être sans diplôme (44 %), ils ne sont que 20 % à avoir pu
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?