« La plupart des personnes toxicomanes, du moins celles que nous recevons, rencontrent des problèmes avec la justice », constate Jean-Marie Ferrari, directeur du centre de soins spécialisé pour toxicomanes (CSST) Arc-en-ciel à Montpellier (1). Ces difficultés tiennent aux infractions commises à la législation sur les stupéfiants ainsi qu'à des délits variés (vols, violences...), mais aussi aux conflits ordinaires (d'ordre familial, social...) comme en rencontrent bien d'autres citoyens. Par ailleurs, « ces publics perçoivent la justice comme quelque chose de compliqué et peinent à franchir la porte des cabinets d'avocats pour se défendre et faire reconnaître leurs droits »,
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