Echec des contrats de sortie de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), non-recours à l'aide à l'acquisition d'une couverture complémentaire santé et fraudes à la CMU sont quelques-unes des failles relevées par le Fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie dans son troisième rapport d'évaluation de la loi 27 juillet 1999 instituant la CMU (1). Selon lui, toutefois, cette dernière « doit être considérée comme ayant atteint son objectif ». D'ailleurs, « le simple fait que le nombre de bénéficiaires de la CMU-C dépasse 4,5 millions de personnes contre 3 millions pour les anciens bénéficiaires de l'aide médicale départementale en est un témoignage, même si l'on doit constater que le taux de recours à la prestation reste insuffisant ».
A l'expiration de son droit à la CMU-C, l'assuré se voit proposer, par son organisme complémentaire, un contrat lui permettant de conserver pendant un an les mêmes prestations pour un tarif n'excédant pas un montant égal à celui de la déduction annuelle dont bénéficient les organismes complémentair
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