Alors que les caisses d'allocations familiales (CAF) et leurs homologues de la Mutualité sociale agricole ont pu craindre, un temps, que la décentralisation du revenu minimum d'insertion (RMI) les dessaisirait du paiement de l'allocation, les relations semblent désormais au beau fixe entre ces organismes et les départements, seuls responsables du dispositif depuis le 1er janvier 2004. En effet, à l'occasion d'une enquête menée par la caisse nationale des allocations familiales à l'automne 2006 (1), 92 % des CAF se disent satisfaites (69 %) ou même très satisfaites (23 %) de leurs relations avec le département, 8 % les jugeant peu satisfaisantes. La moitié situent la collectivité comme un « partenaire », 13 % comme un « donneur d'ordre », les termes de « superviseur » ou de « tutelle » n'étant retenus que de manière marginale.
Organismes payeurs ? 55 % des CAF considèrent que leur rôle va au-delà. Elles sont sollicitées au plan technique, en tant qu'experts et garants de la bonne application d'une réglementation qui reste nationale, mais aussi sur le plan de la politique locale, avec des délégations de compétences accrues. 32 % des CAF sont impliquée
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