Dans le contexte difficile d'une forte augmentation des bénéficiaires, les départements ont bien repris au vol la gestion de l'allocation qui leur a été confiée par la loi du 18 dé-cembre 2003 décentralisant le revenu minimum d'insertion (RMI). « Le transfert s'est déroulé dans un souci de continuité » et l'égalité d'accès à cette prestation nationale sur le territoire est préservée. Pour les bénéficiaires en tout cas, il n'y a pas eu de rupture et le traitement des dossiers est rapide, dès lors qu'ils sont complets. En revanche, il n'y a pas encore eu non plus de grands changements dans les domaines où l'on attendait des bienfaits de la réforme, pour rationaliser les dépenses et dynamiser les politiques d'insertion notamment. Tel est, en substance, le bilan - au ton très balancé - tiré par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), dans un rapport remis au ministre en charge de la cohés
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