La Cour des comptes a présenté le 8 février son « rapport public annuel 2006 » (1). L'occasion pour les magistrats de la rue Cambon de rendre compte, comme de coutume, à partir d'exemples concrets, de la bonne ou de la mauvaise qualité de la gestion des deniers publics. Mais aussi de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les administrations dans la mise en oeuvre de certaines politiques publiques. Cette année, la gestion des aides personnelles au logement, la rétention des étrangers en situation irrégulière et la politique de soins palliatifs figurent parmi ses sujets de préoccupation.
La Cour des comptes constate une dégradation du taux de couverture de la dépense de logement, et donc de l'efficacité sociale des aides personnelles au logement. Deux raisons sont avancées : d'une part, l'insuffisance des mesures de revalorisation des barèmes et, d'autre part, les mesures d'économies décidées en accompagnement des différentes actualisations. Ainsi, en cherchant, ces dernières années, à contenir la dépense liée à ces aides, les pouvoirs publics ont, selon le rapport, contribué à �
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