« Favoriser le développement des services à la personne dans le triple souci d'assurer la sécurité des personnes vulnérables, de répondre à leurs besoins par un professionnalisme réel et de garantir la solvabilité des personnes à ressources modestes. » Tel est, rappelle l'Uniopss (Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) (1), l'objectif à viser selon l'avis du Conseil économique et social (CES) du 24 janvier (2), dans la droite ligne des positions associatives du secteur social et médico-social. Mais, selon elle, certaines craintes doivent encore être levées.
La première porte sur « la différence essentielle » qui demeure entre les deux régimes juridiques encadrant les services à la personne, celui de l'autorisation, défini par la loi 2002-2, et celui de l'agrément, prévu par la loi Borloo, qui n'envisage un contrôle de la mise en oeuvre de la prestation qu'a posteriori après cinq ans. Ce qui conduit l'Uniopss à souhaiter « qu'il ne faille pas un grand drame pour revenir sur ce régime d'agrément ».
L'organisation s'interroge également sur la généralisation du versement de l'allocation personnalis
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